L’Albanie a connu il y a une semaine une séquence politique importante avec ses élections législatives. Les deux piliers de la scène politique s’y sont affrontés : Sali Berisha, Premier ministre et leader du Parti Démocrate (PD) et Edi Rama, ancien Maire de Tirana et leader du Parti Socialiste (PS).
A l’issue de trois jours de dépouillement, conduit sous le contrôle attentif de la CSCE, Sali Berisha a reconnu sa défaite. Edi Rama devrait donc être le prochain Premier Ministre à la tête d’une confortable majorité de députés.
Les élections législatives ont été endeuillées par une fusillade dans la ville de Laç. Selon le rapport de l’OSCE cependant, la campagne électorale s’est déroulée globalement de manière paisible. Ce même rapport indique que « le jour des élections, le vote s’est relativement bien déroulé malgré quelques irrégularité dans les procédures ». 380 observateurs de 43 pays différents étaient présents pour vérifier la régularité du scrutin en plus des 248 déployés par l’OSCE.
Je souhaite que la bonne tenue de ces élections et le résultat clair issu des urnes conduisent la nouvelle majorité et l’opposition à unir leurs forces pour satisfaire les dernières conditions mises par l’Union européenne en vue de l’obtention par l’Albanie du statut de pays candidat. Les deux refus essuyés précédemment ne doivent pas dissuader nos amis albanais de poser à nouveau leur candidature. Leur place est dans l’Union européenne, à l’instar de la Croatie, qui y est entrée ce 1er juillet 2013 après des années de négociations.
Je m’étais rendu en Albanie les 9-11 janvier derniers. J’y avais notamment rencontré Madame Jozefina Topalli, Présidente du parlement albanais, ainsi que plusieurs députés des principaux partis. Je devrais y retourner dans les tous prochains mois.
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