Avoir 50 ans, c’est me dire qu’après un premier demi-siècle d’aventures, un second est encore à venir. C’est remercier mes parents de m’avoir permis d’être là et d’avoir accompagné sur les chemins de la vie l’homme que je suis devenu. C’est me réveiller dans la nuit du 4 novembre pour consoler, entre ses rêves, un petit garçon de 15 mois, embrasser son frère de 3 ans et dire à Dolores qu’il me tarde que la petite sœur attendue pour le mois prochain soit parmi nous. C’est penser à ceux des miens qui aujourd’hui ne sont plus et qui m’accompagnent pourtant chaque jour.
Avoir 50 ans, c’est trouver que la vie est belle et se souvenir qu’elle est aussi fragile. C’est penser à un après-midi de novembre 1997 et à une voiture en feu pour mesurer combien l’existence depuis lors est un bonus formidable. C’est œuvrer, là où je me trouve, au bien commun et à l’intérêt général. C’est ne jamais céder au découragement ni au pessimisme et me battre d’abord pour les plus humbles. C’est avoir foi en l’égalité, le respect, les devoirs et les droits. C’est agir pour l’enfance, ici et partout. C’est transmettre le témoin, les valeurs et l’espérance en le progrès.
Avoir 50 ans, c’est retrouver mes livres, mes chansons, mes photos, les images d’une vie. C’est me dire que le vélo est la plus belle chose jamais inventée par l’homme. C’est rire aux éclats en regardant Bourvil et de Funès. C’est relire tous les albums de Tintin. C’est courir le semi-marathon en une heure et 50 minutes et boiter discrètement après coup. C’est aimer la Bretagne, l’Europe, le monde et imaginer qu’il y a, près de chez nous ou bien très loin, des lieux magnifiques et des gens passionnants à découvrir. C’est penser à la planète et plus encore agir pour elle.
Avoir 50 ans, c’est regarder devant, avec bonheur et volonté, et dire à vous tous, famille et amis, que le plus beau est ce que nous construisons ensemble.
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