Je me suis rendu à Hambourg les 26 et 27 juin. De la première rencontre le 26 à la crêperie Ti Breizh, belle PME franco-germano-bretonne de 23 employées dirigée avec brio par mon ami Hervé Kérourédan, à ma réunion publique de compte-rendu de mandat le 27 en soirée, je n’ai pas chômé. J’ai ainsi rencontré la communauté d’affaires française, puis les représentants du tissu associatif français à Hambourg, notamment Français du Monde-ADFE, Hambourg Accueil et le club des affaires. Je suis allé au tribunal international du droit de la mer, lieu incontournable pour un juriste breton né pas trop loin de l’océan. J’ai eu le privilège d’y être accueilli, en l’absence du Président Shunji Yanai, par le Greffier Doo-young Kim. J’ai également visité le Lycée français Saint-Exupéry, rencontrant la direction, les syndicats enseignants et les parents d’élèves. A l’Institut culturel, j’ai retrouvé la Directrice et Consule Générale Sylvie Massière ainsi que les personnels. J’y ai aussi tenu une permanence.
Je suis heureux que la rationalisation des réseaux français en Allemagne maintienne finalement un Consul Général à Hambourg. Dans une ville de cette importance économique et politique, la présence d’un Consul de carrière est requise. Reste que les moyens frugaux liés à l’état de nos finances publiques peuvent être une difficulté. J’ai rappelé dans ce cadre le besoin de doter le quart nord-ouest de l’Allemagne d’une valise Itinera à demeure, qui permettrait de réaliser les opérations de saisie biométrique à proximité des citoyens plutôt que de les obliger à se rendre à Berlin ou à Francfort pour faire un passeport. Ceci commande aussi de densifier les tournées consulaires vers la Basse-Saxe, Brême et le Schleswig-Holstein. C’est le message que je porte au contact du cabinet de la Ministre des Français de l’étranger depuis plusieurs mois.
Au Lycée Saint-Exupéry, j’ai tenu avant toute chose à féliciter l’équipe éducative pour les excellents résultats obtenus par les lycéens au baccalauréat. A près de 100% de réussite, l’on peut difficilement faire mieux. C’est le signe d’une qualité d’enseignement indiscutable et d’un projet pédagogique fédérateur. J’ai pris connaissance des échanges récents sur la difficulté posée aux lycéens non-inscrits en filière Abibac par la non-fongibilité de la subvention versée par la ville de Hambourg au titre du statut d’Ersatzschule effectif depuis 2009. En tout état de cause, il convient de ne rien faire qui menace ce statut, qui permet de maintenir les frais de scolarité annuels au-dessous de 2 000 Euros. Pour autant, une augmentation massive des frais de scolarité pour les lycéens non-inscrits en filière Abibac serait profondément injuste et inacceptable.
J’ai indiqué aux divers acteurs de la vie du Lycée, à commencer bien sûr par les parents d’élèves, ma volonté de travailler à leur contact et à celui de l’AEFE pour qu’une solution de compromis puisse être identifiée rapidement.
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