Nous voici en 2012. A toutes et tous, je veux souhaiter une belle et heureuse année. Beaucoup de bonheur, de santé et de succès. Et aussi de bonnes résolutions ! Les miennes ? Gagner en mai, gagner en juin ! Bosser, convaincre, agir pour le changement. Inlassablement. Sans oublier aussi de rire et d’aimer. Il y a tant à faire pour inverser le cours des choses, tourner la page d’une politique qui a échoué, ici, là-bas, partout, restaurer le service public français à l’étranger, donner du contenu à l’Europe citoyenne, notre Europe, notre passion.
La crise que nous traversons ne doit pas nous conduire à jouer petit bras, à taire les différences, à réduire les ambitions et les projets au point de ne plus en avoir du tout. Certains y tendent, moi pas. Je ne conçois pas le débat dans l’apolitisme, les postures et les petites phrases. J’attends courage, rigueur et cohérence. Candidat aux élections législatives, j’exposerai clairement mes convictions, mes propositions et ma détermination à travailler à l’Assemblée Nationale avec le souci concret du résultat pour les Français de la 7ème circonscription.
Je suis socialiste. Et militant européen. La solidarité internationale, la paix et la liberté sont au cœur de mon engagement de toujours. Objectifs intangibles, qu’il ne faut jamais sacrifier ou relativiser. Comment ne pas s’indigner de l’actuelle dérive liberticide du gouvernement hongrois, à l’encontre des valeurs européennes ? Comment la droite au pouvoir dans les institutions de l’Union, en Allemagne, en France et dans tant de pays peut-elle s’accommoder des atteintes de Viktor Orban au pluralisme des médias, à l’indépendance de la justice et à tous les contre-pouvoirs démocratiques ?
L’Union européenne n’est pas un club select de 27 dirigeants fantasques, impétueux, irascibles ou même timbrés, qui prendraient des libertés avec ses valeurs et règles en fonction de l’air du temps. Elle est une communauté de destins. Elle est un projet démocratique, un rempart de droits pour chacun. L’Union est née des drames du XXème siècle, sur les décombres des guerres civiles européennes et tragédies humaines. Ne l’oublions jamais. L’Europe est toujours en danger. Voilà pourquoi il faut en son nom passer de la parole aux actes, quitte à priver la Hongrie de son droit de vote.
Ce sont aussi ces convictions que je porterai dans ma campagne. Au cœur de l’Europe, au cœur du changement.
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