Je me suis rendu à Stuttgart le mardi 28 janvier à l’invitation de l’Université et de la Fondation Robert-Bosch pour un discours sur l’avenir des relations franco-allemandes. C’est un rendez-vous important auquel j’étais convié, intervenant en effet après de prestigieux orateurs les années précédentes. J’avais préparé ce rendez-vous avec beaucoup de soin, presque comme un grand oral, tant il y avait matière, en une heure d’intervention, à articuler une vision pour les prochaines 50 années et à préciser les projets concrets qui, de mon point de vue, doivent être menés. Devant plus de 300 personnes rassemblées dans la magnifique bibliothèque de Stuttgart, j’ai pu développer ces idées et finalement rassembler pour la première fois les multiples réflexions qui sont miennes sur les relations entre nos deux pays.
J’ai tenu avant toute chose à resituer le contexte de l’amitié franco-allemande, non en débutant avec le Traité de l’Elysée – exercice désormais classique – mais avec l’aventure avortée et malheureusement trop souvent ignorée d’Aristide Briand et de Gustav Stresemann dans l’entre-deux guerres. J’ai souhaité aussi rendre hommage aux nombreux couples franco-allemands que je rencontre en circonscription, me référant aux nombreux sujets que je traite en Allemagne pour souligner le besoin de projets concrets et précis autour de la convergence nécessaire de nos ordres juridiques, en particulier en droit de la famille et plus largement aussi au plan économique et social. En ces temps où la France et l’action du Président Hollande sont volontiers brocardées, j’ai profité également de ce discours pour expliquer cette action et marquer mon appui au gouvernement.
Vous trouverez en pièce jointe le texte de mon discours.
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