Comme député, je dispose chaque année d’une enveloppe de 130 000 € me permettant de contribuer financièrement à des projets conduits par des collectivités publiques ou des associations. C’est ce que l’on appelle la réserve parlementaire. A la fin du mois de septembre 2015, j’ai établi une liste de projets à soutenir pour l’année 2016. J’ai inscrit mes choix dans les objectifs que j’avais tracés en 2012 pour les 5 années de mon mandat, à savoir l’accès au livre, au numérique et la culture française, l’aide à la petite enfance et le devoir de mémoire. Le soutien que j’accorde permet à un projet concret et tangible de se réaliser. Je m’interdis en revanche toute subvention de fonctionnement.
En ce tout début d’année 2016, ma liste de projets a reçu le visa de la rapporteure générale du budget de l’Assemblée nationale, ma collègue Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne. Je peux désormais communiquer sur mes choix. Cette communication est non seulement nécessaire pour illustrer l’action concrète que je mène, mais aussi indispensable car il s’agit d’argent public pour lequel la plus totale transparence quant à l’affectation s’impose en tout état de cause. Les projets que j’ai choisi d’aider en 2016 et le montant que je leur affecte sont les suivants :
– Maison de France, Berlin, Allemagne : 20 000 Euros pour la modernisation et l’équipement des salles de cours ;
– Institut français, Munich, Allemagne : 17 000 Euros pour la modernisation et l’équipement des salles de cours ;
– Französisches Gymnasium, Berlin, Allemagne : 15 000 Euros pour l’achat de tables et de chaises d’intérieur et d’extérieur permettant aux lycéens de déjeuner ainsi que pour la création et l’aménagement d’un foyer des lycéens ;
– Institut français, Bucarest, Roumanie: 15 000 Euros pour le programme de rénovation de tous les Instituts français de Roumanie ;
– Ecole française, Tirana, Albanie : 10 000 Euros pour l’achat de meubles et d’équipements ;
– Ecole française internationale, Varna, Bulgarie : 10 000 Euros pour l’équipement des salles de classes du second bâtiment de l’école ;
– Institut français, Podgorica, Monténégro : 8 000 Euros pour l’achat de meubles et d’équipements ;
– Ecole Pierre et Marie Curie, Heidelberg, Allemagne: 8 000 Euros pour l’aménagement de la bibliothèque et l’achat de meubles ;
– Institut français, Hambourg, Allemagne : 8 000 Euros pour le renouvellement du parc informatique ;
– Centre culturel franco-allemand, Karsruhe, Allemagne : 6 000 Euros pour la modernisation du fond de bibliothèque ;
– Education française Bay Area, San Francisco, Etats-Unis : 5 000 Euros pour le développement de manuels en ligne bénéficiant aux associations parentales d’animations enfantines ;
– Lycée français, Damas, Syrie : 5 000 Euros pour la maintenance des salles de classes ;
– Ma France à Wroclaw, Wroclaw, Pologne : 1 500 Euros pour l’achat de livres et de jeux ;
– Asociata Francezilor, Sibiu, Roumanie : 1 500 Euros pour l’achat de livres et l’équipement informatique.
Deux des projets que j’ai décidé de soutenir se trouvent hors d’Europe centrale et balkanique. Concernant le projet Education française Bay Area, situé à San Francisco, j’ai jugé nécessaire d’apporter un appui à l’initiative remarquable de cette organisation, qui développe des outils et méthodes d’apprentissage de notre langue, gratuitement et libres de tout droit, à destination de l’ensemble des associations parentales d’animations enfantines en français dans le monde. Ces outils, accessibles en ligne, bénéficient déjà aux nombreuses associations concernées d’Europe centrale et des Balkans. S’agissant du Lycée français de Damas, dont je connais le proviseur Michel Leprêtre, longtemps en poste au Lycée Jean-Renoir à Munich, c’est un soutien que je veux symbolique et fort pour maintenir, malgré les combats, malgré les horreurs de la guerre, l’apprentissage de notre culture et de notre langue dans un pays qu’il faudra reconstruire, pacifier et aider, pour lui-même comme pour la paix du monde.
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