Dans le courant du printemps, j’ai participé au comité de pilotage sur l’évaluation des dispositifs de soutien à l’économie française. Ce travail de concertation passionnant au contact de la réalité diverse du monde de l’entreprise en France et à l’étranger a permis au comité de proposer à la fin du mois de juin un vaste plan d’actions visant à rationaliser et rendre plus efficace les instruments de soutien à l’internationalisation de notre économie. Sur cette base, de premières décisions ont déjà été prises par le gouvernement. Ainsi, avant la fin de cette année, un réseau social des exportateurs et un portail regroupant sous la bannière « France International » toutes les procédures d’accompagnement à l’international seront mis en place. Il en sera de même d’un annuaire de l’export, d’un numéro de l’international et d’une plate-forme de mise en relation entre PME et sociétés de négoce international. Je me félicite aussi qu’ait été créé un point de contact unique au service des entreprises rencontrant des obstacles à l’international dont l’origine serait la réglementation nationale ou européenne.
D’autres mesures très importantes sont encore à venir. Ce sera par exemple le cas d’un système de labellisation des entreprises aux fins d’obtention accélérée de visas pour leurs clients et salariés. Un rapprochement de l’Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII) et Ubifrance a également été initié. C’est une initiative majeure car l’attractivité du territoire national et le soutien à l’export forment bien les deux faces d’une même médaille, celle de la compétitivité de l’offre France, à tout le moins malmenée ces dernières années. Une meilleure coordination avec la branche CCI International des chambres de commerce et d’industrie sera par ailleurs initiée. Une autre mesure bienvenue est celle de l’éligibilité des PME et ETI exportatrices à une nouvelle offre de financement de la BPI grâce au label « BPIfrance export ».
L’internationalisation de l’économie française est un élément clé de la politique gouvernementale. Une bonne part du sursaut de croissance nécessaire pour renverser la courbe du chômage en dépend en effet. Les premiers résultats des mesures prises par le gouvernement seront attendus dès l’an prochain. Je souhaite que nous puissions en parallèle juger rapidement des retours de la diplomatie économique mise en place par le Ministre des Affaires étrangères dès l’arrivée de la gauche au pouvoir en juin 2012. L’engagement de nos postes est bien réel, mais rencontre souvent aussi une pénurie de moyens. A Paris comme en circonscription, je serai attentif durant la mise en œuvre de toutes ces mesures à ce que la valeur ajoutée des Français de l’étranger soit sollicitée, tant par leur connaissance des pays concernés que par celle des sociétés susceptibles d’investir dans notre pays. Le rôle des Français de l’étranger, reconnu par le gouvernement, est critique pour la réussite de l’internationalisation de notre économie.
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