C’est à Bonn le vendredi 25 janvier que j’ai achevé ma semaine jubilaire franco-allemande. Arrivé de Munich et de Fischbachau la veille, j’avais passé la soirée du jeudi avec les jeunes lycéens d’un établissement de Cologne et en compagnie de … Konrad Adenauer, le petit-fils du Chancelier. Nous avions échangé sur l’histoire de la relation entre la France et l’Allemagne et entendu Konrad Adenauer en narrer les principales étapes, souvenirs personnels et familiaux à l’appui. C’est une soirée dont se souviendront les lycéens et moi également. Merci à Daniel Malbert et à son équipe de l’Institut français de Cologne de m’avoir associé si gentiment à ce moment passionnant.
A Bonn, je me suis rendu à l’école de Gaulle-Adenauer, située dans le sud de la ville. Face au Drachenfels, magnifiquement enneigé en l’occurrence, l’école scolarise plus de 180 enfants depuis la maternelle jusqu’à la classe de CM1. A l’issue du CM1, la plupart des écoliers poursuivent leur parcours dans un établissement allemand. J’ai eu plaisir à visiter des installations flambantes neuves ou remarquablement rénovées, qui feraient bien des envieux dans notre réseau. Le précieux soutien de la ville de Bonn y est pour beaucoup et un sincère hommage doit être rendu à la ville pour son engagement.
J’ai rencontré les représentants des parents d’élèves, les instituteurs et la direction de l’école. Cet échange aura été l’occasion de revenir sur certaines décisions récentes du gouvernement français et de les défendre, notamment la redistribution vers les bourses à caractère social des crédits de la défunte prise en charge des frais de scolarité dans les seules classes de terminale, première et seconde des lycées français. J’ai également souligné l’importance de l’actuelle révision du barème des bourses en termes de justice sociale. Les moyens de l’Etat pour l’aide à la scolarité doivent aller à celles des familles qui en ont le plus besoin.
Cette semaine jubilaire aura été riche en émotions. Les émotions les plus simples sont sans doute les plus fortes. Entendre dans la cour de l’école les écoliers chanter « auf deutsch » et en français leur bonheur d’être ensemble, malgré la neige et le froid, était vraiment touchant. Merci à Madame del Missier, la directrice, de m’avoir réservé cette belle surprise.
De l’école, je me suis rendu à l’Institut français, non sans marquer un stop nostalgique devant le site, aujourd’hui démoli, de l’Ambassade de France. L’Institut français de Bonn est hébergé par l’Université de la ville. Il propose de nombreux cours de langue française. La présence culturelle de notre pays à Bonn est essentielle. Que la capitale de l’Allemagne soit devenue Berlin ne doit rien y changer. La culture française doit être présente dans une grande ville universitaire. J’ai visité en compagnie de la directrice Madame Rétif la bibliothèque de l’Institut, fermée en attente de sa transformation en médiathèque. Je me suis engagé à contribuer comme parlementaire au budget nécessaire pour la réalisation de ces travaux.
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