Les vacances sont finies. Nous avons retrouvé la maison à Bruxelles hier après des semaines sous le soleil breton et galicien. A la sortie de l’Ile-Tudy, alors que nous prenions la route, le ciel avait les premières teintes de l’automne. La veille encore, il faisait pourtant si beau. Comme un signe pour ne pas rendre notre chemin de retour trop triste. Petit à petit ces derniers jours, les maisons avaient fermé le long de la plage. Là où régnait encore il y a peu une joyeuse animation, le silence s’était installé. Les volets clos et les jardins devenus vides annonçaient l’imminence de la rentrée, me rappelant les dernières images d’un vieux film mythiques des années 1970, « l’Hôtel de la plage », et cette belle chanson de Mort Schuman, « un été de porcelaine », comme une douce mélodie soulignant que l’été est aussi une belle saison parce qu’un jour, elle s’achève.
Avec la fin des vacances arrive le temps de l’école. Et celui du repos mérité des grands-parents. Car l’été est la saison des grands-parents. Tant finalement dépend d’eux pour que ces moments soient heureux et construisent des souvenirs pour la vie. Sur le chemin vers Bruxelles, il y avait la nostalgie de la mamie de Bretagne et des abuelos de Galice. Mais les grands-parents, une fois la voiture partie ou l’avion envolé, étaient certainement nostalgiques aussi des jeux, des promenades, des chants, des rires et des confidences échangées durant des semaines de bonheur. Les grands-parents sont des héros attentionnés et tendres, des amis sages et attachants, des passeurs de mémoire. Leur place dans le cœur d’un enfant est immense (et dans celui d’un enfant devenu grand aussi). Quand vient le moment de ranger les ballons, les bouées, les pelles et les seaux, leur peine est la même.
Arrivant en Galice dans les premiers jours d’août, où séjournaient mes 3 enfants avec leurs grands-parents depuis le début du mois de juillet, j’avais remarqué dans la bibliothèque familiale un dessin signé par Marcos, Pablo et Mariana, accompagné par un petit texte en espagnol rédigé par une jeune main. Le texte exprimait de manière touchante toute leur tendresse pour leurs grands-parents, se réjouissait des semaines à passer ensemble et promettait gentillesse et obéissance. Les vacances d’été sont des marqueurs de l’enfance. Elles tapissent à jamais nos mémoires. Le temps passe, mais si peu s’oublie. Mes vacances d’enfant ont pour moi à jamais une place à part. J’aime imaginer que ce sera le cas pour Marcos, Pablo et Mariana aussi. Un jour, l’été reviendra et il sera beau. D’ici là, les photos, les appels, les visites feront vivre les souvenirs et l’espérance. Vive les grands-parents !
Le temps des grands-parents
Les vacances sont finies. Nous avons retrouvé la maison à Bruxelles hier après des semaines sous le soleil breton et galicien. A la sortie de l’Ile-Tudy, alors que nous prenions la route, le ciel avait les premières teintes de l’automne. La veille encore, il faisait pourtant si beau. Comme un signe pour ne pas rendre notre chemin de retour trop triste. Petit à petit ces derniers jours, les maisons avaient fermé le long de la plage. Là où régnait encore il y a peu une joyeuse animation, le silence s’était installé. Les volets clos et les jardins devenus vides annonçaient l’imminence de la rentrée, me rappelant les dernières images d’un vieux film mythiques des années 1970, « l’Hôtel de la plage », et cette belle chanson de Mort Schuman, « un été de porcelaine », comme une douce mélodie soulignant que l’été est aussi une belle saison parce qu’un jour, elle s’achève.
Avec la fin des vacances arrive le temps de l’école. Et celui du repos mérité des grands-parents. Car l’été est la saison des grands-parents. Tant finalement dépend d’eux pour que ces moments soient heureux et construisent des souvenirs pour la vie. Sur le chemin vers Bruxelles, il y avait la nostalgie de la mamie de Bretagne et des abuelos de Galice. Mais les grands-parents, une fois la voiture partie ou l’avion envolé, étaient certainement nostalgiques aussi des jeux, des promenades, des chants, des rires et des confidences échangées durant des semaines de bonheur. Les grands-parents sont des héros attentionnés et tendres, des amis sages et attachants, des passeurs de mémoire. Leur place dans le cœur d’un enfant est immense (et dans celui d’un enfant devenu grand aussi). Quand vient le moment de ranger les ballons, les bouées, les pelles et les seaux, leur peine est la même.
Arrivant en Galice dans les premiers jours d’août, où séjournaient mes 3 enfants avec leurs grands-parents depuis le début du mois de juillet, j’avais remarqué dans la bibliothèque familiale un dessin signé par Marcos, Pablo et Mariana, accompagné par un petit texte en espagnol rédigé par une jeune main. Le texte exprimait de manière touchante toute leur tendresse pour leurs grands-parents, se réjouissait des semaines à passer ensemble et promettait gentillesse et obéissance. Les vacances d’été sont des marqueurs de l’enfance. Elles tapissent à jamais nos mémoires. Le temps passe, mais si peu s’oublie. Mes vacances d’enfant ont pour moi à jamais une place à part. J’aime imaginer que ce sera le cas pour Marcos, Pablo et Mariana aussi. Un jour, l’été reviendra et il sera beau. D’ici là, les photos, les appels, les visites feront vivre les souvenirs et l’espérance. Vive les grands-parents !