J’ai reçu ce lundi 30 novembre de M. Joachim Michels, Président de l’Union Syndicale de l’Office Européen des Brevets (SUEPO), un courrier de réaction à la lettre que m’avait adressée M. Benoît Battistelli le 20 novembre dernier et que j’avais publiée sur mon site. Le courrier de M. Michels est co-signé par les vice-présidents du SUEPO, représentant le syndicat sur chacun des sites de l’OEB, à savoir Munich, La Haye, Vienne et Berlin. De la même manière que j’avais accédé à la demande de M. Battistelli de voir sa réaction mise en ligne, je le fais ici également pour le courrier du SUEPO, que vous trouverez en pièce jointe.
Je me suis amplement exprimé sur ce conflit et ai fait connaître mes craintes et propositions. Je suis choqué que la direction d’une organisation internationale utilise tous les moyens pour mettre au pas un syndicat, dont la voix dissonante et les critiques l’embarrassent. Les organisations syndicales ne sont pas des adversaires, mais des corps intermédiaires et interlocuteurs nécessaires à la bonne marche d’une organisation. Vouloir sanctionner les représentants syndicaux et du personnel en raison de leurs opinions est affligeant. J’ai reçu depuis la publication du courrier de M. Battistelli de nombreux messages d’agents de l’OEB apeurés, traumatisés, inquiets ou révoltés. Cela ne peut plus durer.
Aucun avenir ni succès ne se construit dans l’intimidation et le management par la peur. Alors que l’OEB occupe plus que jamais un rôle central dans la bataille pour l’innovation et donc pour l’emploi en Europe, c’est d’une autre gouvernance et d’une toute autre méthode de management dont il est besoin.
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